Par Nathan Hamelin, Président de Lovelace

Il y a quelques mois, un dirigeant d’une ETI industrielle m’a dit cette phrase que je n’ai jamais oubliée :
“Chez nous, les process sont dans les têtes. Et les têtes, à un moment où un autre, elles partent.”
Il venait de perdre deux de ses meilleurs chefs d’équipe. Des piliers.
Et ce qui l’avait surpris, ce n’était pas tant l’impact humain ou opérationnel immédiat. C’était ce qu’il a découvert après.
Personne ne savait vraiment comment ces collaborateurs faisaient pour résoudre certains incidents.
La perte invisible, mais fatale
Concrètement, le savoir opérationnel est partout — sauf là où il faut.
C’est dans la tête du technicien qui n’a jamais été formé à formaliser ce qu’il fait.
Dans un carnet oublié, un Google Doc non partagé, un dossier SharePoint dont personne ne connaît le nom.
Ou pire : dans des mails perdus entre deux congés.
Et tout cela donne cette impression que vous connaissez sûrement aussi :
on recrée des procédures déjà existantes,
on reforme encore et encore sur les mêmes sujets,
on passe du temps à chercher, à douter, à demander,
on perd en confiance, en réactivité, en qualité de service.
Le savoir doit circuler. Ou il meurt.
Cette discussion m’a permis d’en déduire un principe très simple :
Une entreprise performante, c’est une entreprise qui sait ce qu’elle sait.
Mais surtout : qui est capable d’activer ce savoir, de manière fluide, en temps réel, sur le terrain.
C’est exactement pour cela que nous avons lancé Lovelace :
Pour construire un processus qui permet de transformer la documentation interne (même fragmentée, même poussiéreuse) en copilote IA intelligent.
Un technicien peut demander : “Que faire si la pompe A s’arrête mais que le capteur X reste vert ?”
Un nouvel arrivant peut poser : “Comment remplir un bon de livraison dans ce cas précis ?”
Un commercial peut taper : “Quels sont les arguments clés pour ce produit avec les clients publics ?”
Et le copilote IA répond. Clair. Précis. Contextualisé. Il a été entraîné sur votre propre documentation, pas sur celle du web.
Ne plus dépendre des départs. Ne plus subir l’imprévu.
Quand on parle de transformation digitale, on pense souvent à des outils complexes, à des CRM, à des dashboards.
Mais de mon point de vue, le vrai premier fondamental de la transformation digitale, c’est que chaque collaborateur sache quoi faire, sans chercher.
Avec les avancées de l’IA générative souveraine, nous entrons dans l’ère où le savoir devient un actif réutilisable, transmissible, réplicable.
Si vous sentez que trop d’intelligence vit cachée dans vos équipes… parlons-en.
Nathan